RÉVUS - REGROUPEMENT ÉTUDIANT DE VULGARISATION SCIENTIFIQUE
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𝗟𝗮 𝗯𝗲𝗮𝘂𝘁𝗲́ 𝗶𝗻𝘀𝗼𝘂𝗽𝗰̧𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗳𝗹𝗲𝘂𝘃𝗲 𝗦𝗮𝗶𝗻𝘁-𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁
©𝘙𝘢𝘱𝘩𝘢𝘦̈𝘭 𝘔𝘢𝘣𝘪𝘵
Cette image du fleuve Saint-Laurent obtenue avec au satellite américain Landsat-8 au-dessus au niveau de l’Île au Coudres (Québec) illustre la richesse de la palette des couleurs que génèrent les matières en suspension provenant des rivières adjacentes. Cette image est issue d’un travail de maîtrise portant sur l’étude des matières en suspension par imagerie satellitaire dans les eaux de l’estuaire et du golfe.
𝗙𝗿𝗮𝗴𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻
©𝘌𝘭𝘪𝘦 𝘋𝘶𝘮𝘢𝘴-𝘓𝘦𝘧𝘦𝘣𝘷𝘳𝘦
Issu du passage d'un navire, cette banquise morcelée témoigne de l'influence des vagues sur la glace de mer.
𝗔𝗺𝗶.𝗲.𝘀 𝗼𝘂 𝗮𝗺𝗮𝗻𝘁.𝗲.𝘀 ?
©𝘊𝘭𝘦́𝘮𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘎𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘺
Texte épicène.
Doris pseudoargus, communément appelé.e Citron de mer.
Spotted à Newcastle, Cullercoats Bay, England.
Les nudibranches sont des animaux extrêmement lents, qui ne peuvent se déplacer sur de grande distance. Iel a une espérance de vie courte, et de ce fait l’optimisation du succès de reproduction est souvent primordial. Ainsi, iels sont toustes hermaphrodites et possèdent simultanément les appareils génitaux mâle et femelle. Lorsque deux individu.e.s se croisent et sont consentant.e.s, il y a alors échange de leurs gamètes mâles (position tête-bêche). Iels déposeront par la suite des pontes rubanées sur les rochers!
𝗟𝗲 𝘀𝗲́𝗯𝗮𝘀𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲-𝗮𝘁𝘁𝗮𝗾𝘂𝗲
©𝘚𝘢𝘳𝘢𝘩 𝘉𝘳𝘰𝘸𝘯-𝘝𝘶𝘪𝘭𝘭𝘦𝘮𝘪𝘯
Après 25 années de faible abondance causée à l’époque par la surpêche, le sébaste est de retour en force et domine aujourd’hui les fonds marins du golfe du Saint-Laurent. Son arrivée massive et fulgurante pourrait bouleverser la globalité de l’écosystème et le secteur halieutique. Poursuivant une croissance exponentielle et prometteuse, le sébaste sera bientôt en âge de se reproduire et cette perspective inquiète … Quels seront les impacts et les conséquences du retour du sébaste en tant que prédateur sur les autres espèces du golfe du Saint-Laurent ? Attention à ce vorace et redoutable poisson rouge qui se met à table !
𝗣𝗹𝗮𝗻𝘁-𝗮𝗻𝗶𝗺𝗮𝗹 𝘄𝗼𝗿𝗺𝘀
©
𝘛𝘩𝘪𝘣𝘢𝘶𝘭𝘵 𝘈𝘯𝘥𝘳𝘰𝘶𝘪𝘯
Imaginez une minute, fragment allongé d'une feuille la plus délicate, d'une largeur de 3-4 mm par 1 mm, et vous avez une photo de
Symsagittiera roscoffensis
. Imaginez, plus loin, des myriades de fragments aussi verts et filmés immobile sur des parcelles humides et éclatantes d'une plage ensoleillée entre les marées et vous voyez l'espèce dans son habitat naturel ′′ (Keebles, 1910).
𝗟'𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘁𝗮𝘅𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗯𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗯𝗼𝗶𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲́𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗲̀𝗰𝗲𝘀 𝘃𝗲́𝗴𝗲́𝘁𝗮𝗹𝗲𝘀
©
𝘙𝘰𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘊𝘭𝘢𝘶𝘥𝘦𝘱𝘪𝘦𝘳𝘳𝘦
Afin de déterminer l’histoire et la dynamique du pin gris (Pinus banksiana) au Bas-Saint-Laurent, l’analyse des charbons de bois produits par les feux de forêt peut être utilisée. L’identification taxonomique ainsi que la datation au radiocarbone de ces charbons permet de retracer la présence historique des espèces végétales ayant brulées localement. Le charbon présent sur cette photographie n’a pas encore livré tous ses secrets. L’observation au microscope de cette coupe transversale de charbon permet néanmoins de déterminer qu’il provient d’un feuillu. Bien que ce ne soit pas un charbon de pin gris, il permet tout de même de renseigner sur la composition passée des communautés forestières in situ.
𝗦𝗮𝗽𝗵-𝗲𝗮
©
𝘓𝘢𝘦́𝘭𝘪𝘦𝘯 𝘉𝘢𝘴𝘴𝘪
L'otolithe est une paire de petites pièces calcaires situées dans l'oreille interne des poissons. Ils sont impliqués dans la mécano-réception convertissant des forces de cisaillement en impulsion électromagnétique, en clair ça permet aux poissons de garder l'équilibre. L'accroissement des otolithes se fait par précipitation successive d’annuli tout au long de la durée de vie du poisson, et il ne semble soumis à aucune résorption. Il existe autant de formes d’otolithe que d’espèce de poisson. L’accroissement par annuli permet de déterminer l’âge des poissons en comptant les cernes, un peu à la manière des cernes d’un arbre, un cerne = 1 an. Cependant l’otolithe permet aussi bien d’autres choses, par exemple déterminer ou les juvéniles ont passé les premières années de leur vie, dans quelle nourricerie ils ont évolué. Cela est possible grâce aux propriétés de l’otolithe : sa croissance continue et sa stabilité métabolique. Durant leur précipitation, les otolithes, enregistre dans leur matrice les caractéristiques chimiques de l’eau, et l’aide de machine sophistiqué il est possible de récupérer cette signature chimique appelée l’Empreinte Élémentaire. Avec ces empreintes chimiques, il est possible de caractériser la masse d’eau où le poisson a été capturé, et d’en déduire leurs lieux de vie.
B𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗦𝗮𝗴𝗶𝘁𝘁𝗮𝗲
©
L
𝘰𝘭𝘢 𝘊𝘰𝘶𝘴𝘴𝘢𝘶
Les poissons osseux possèdent dans leur oreille interne trois petits os qui se tiennent par paire et diffèrent en forme et taille selon l’espèce. Ils portent le nom d’otolithe, terme qui vient du grec othos : oreille et lithos : pierre. Chez le sébaste, bienheureux propriétaire de cette belle paire d’otolithes photographiés sous binoculaire, la paire de sagittae est la plus grande des trois. Les otolithes grandissent parfaitement symétriquement tout au long de la vie de l’individu. Ils interviennent dans les fonctions d’équilibre et d’audition. On utilise les otolithes en sciences des pêches depuis des décennies car ils détiennent des indices précieux sur la vie de l’individu. En effet, les otolithes grandissent par la formation d’un anneau de croissance à chaque année de vie. Ainsi, de façon identique aux arbres et aux cernes de croissances visibles sur les troncs, l’âge du poisson peut ainsi être déterminé en comptant les anneaux de croissance des otolithes. La croissance annuelle d’un individu peut également être estimée en mesurant la distance entre chaque anneau. Âge, croissance du poisson, ces informations extraites des otolithes sont très utiles aux scientifiques et aux gestionnaires des pêches pour suivre les populations de poissons dans le temps.
𝗔𝗾𝘂𝗮𝗿𝗲𝗹𝗹𝗲 𝘃𝗲́𝗴𝗲́𝘁𝗮𝗹𝗲, 𝗟'𝗜𝘀𝗹𝗲-𝗩𝗲𝗿𝘁𝗲 𝘃𝘂𝗲 𝗱'𝘂𝗻 𝗱𝗿𝗼̂𝗻𝗲
©
𝘉𝘳𝘪𝘨𝘪𝘵𝘵𝘦 𝘓𝘦𝘨𝘢𝘳𝘦
L’image prise par drone au courant de l’été 2019 nous présente un milieu où les colorations de ces composantes s’unissent pour créer une œuvre mémorable. Au sein d’un écosystème riche et évolutif, la végétation verdoyante du marais côtier de l’Isle-Verte et l’eau stagnante des marelles forment une zone d’intérêt exceptionnelle.
𝗨𝗻 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗮̀ 𝗦𝘃𝗮𝗹𝗯𝗮𝗿𝗱
©
𝘙𝘢𝘬𝘦𝘴𝘩 𝘒𝘶𝘮𝘢𝘳 𝘚𝘪𝘯𝘨𝘩
La fonte des glaces et des glaciers dans l’Océan Arctique génère une augmentation de la turbidité des eaux arctiques. Cette image des îles Barantsøya et Edgeøya au Svalbard (Norvège) obtenue avec le satellite Landsat-8 le 09 septembre 2018 montre les panaches de sédiment de couleur turquoise qui se forment autour des côtes lors de la fonte des glaces.
𝗥𝗲𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘀𝘁-𝗵𝗶𝘃𝗲𝗿𝗻𝗮𝗹
©
𝘗𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘚𝘤𝘩𝘮𝘪𝘥𝘮𝘢𝘺𝘦𝘳
Fucus sp. qui recommence un cycle de vie depuis zéro après s'être fait arracher par les glaces durant l'hiver et/ou de la fonte, entouré de balanes traversant l'hiver sans difficultés.
𝗧𝗲̂𝘁𝗲 𝗮̀ 𝘁𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝗱𝘂𝗹𝗲
©
𝘔𝘢𝘳𝘪𝘦 𝘉𝘰𝘪𝘳𝘰𝘵 - 𝘖𝘭𝘪𝘷𝘪𝘢 𝘝𝘢𝘯𝘩𝘢𝘦𝘴𝘦𝘣𝘳𝘰𝘶𝘤𝘬𝘦
Les apparences sont parfois trompeuses. Ces « jumeaux » fossiles ne sont en fait qu’un seul poisson! A l’ouverture du nodule, la partie et contrepartie du spécimen ont dévoilé la fossilisation exceptionnelle d’une larve de cœlacanthe datant d’environ 310 millions d’années. Les cœlacanthes, encore présents dans nos océans aujourd’hui, sont souvent qualifiés de fossiles-vivants. On les considérait éteints depuis 65 millions d’années jusqu’à leur découverte dans l’Océan Indien. Les fossiles, preuves de l’évolution de la vie sur Terre, nous renseignent parfois sur leur croissance. Peu de larves sont fossilisées car délicates et peu ossifiées. La zone claire sous le corps semblerait n’être qu’une tâche mais il s’agit du sac vitellin, la réserve nutritive des larves après l’éclosion. Ce sac, comme tous les tissus mous, est rarement conservé lors de la fossilisation. Ce fossile est donc DOUBLEMENT fascinant!
𝗜𝗹 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗿𝗼𝗽 𝗰𝗵𝗮𝘂𝗱. 𝗝𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲 𝗻𝗮𝗴𝗲𝗿.
©
𝘌𝘧𝘧𝘭𝘢𝘮 𝘎𝘶𝘪𝘭𝘭𝘰𝘶
Voici deux jeunes moules (Mytilus edulis) provenant d’une même lagune des Îles-de-la-Madeleine. Sur leur coquille, une strie permet de distinguer leurs stades larvaire (couleur jaunâtre à transparente) et juvénile (teinte qui peut virer au bleu). Cette strie indique le moment où la larve, qui nage dans l’eau, s’est fixée sur le fond pour se métamorphoser en jeune adulte. Lorsque les conditions lui sont défavorables, la larve peut retarder sa métamorphose et continuer de grandir et nager, dans l’espoir de trouver un milieu plus prospère. Ici nos deux moules n’ont pas nagé dans le même bain et cela se voit sur leur taille atteinte à la métamorphose! En effet, l’eau n’a jamais dépassé les 19°C en juin (gauche) alors qu’elle a atteint les 24°C en juillet (droite). De telles mesures servent à décrire la grande capacité d’acclimatation de cet organisme face à un environnement changeant.
(Post-larves de 494 µm à gauche et de 513 µm à droite, respectivement métamorphosées à 280 µm et 419 µm; grossissement : 300x; superposition de 50 photographies en microscopie digitale).
𝗥𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗴𝗼𝘂𝘁𝘁𝗲𝗹𝗲𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗱'𝗲𝗮𝘂 𝗲𝗻 𝘀𝘂𝗿𝗳𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻
©𝘖𝘭𝘪𝘷𝘪𝘢 𝘝𝘢𝘯𝘩𝘢𝘦𝘴𝘦𝘣𝘳𝘰𝘶𝘤𝘬𝘦
Saviez-vous que l'eau peut demeurer liquide en-dessous de son point de congélation? Lorsque de telles gouttelettes d'eau rencontrent une surface froide, elles se solidifient instantanément. C'est par ce phénomène que se forme le givre par exemple. L'accumulation de cristaux de givre donne place à de véritables œuvres d'art, délicates et éphémères, comme ici sur le tronc de cet arbre un froid matin d'hiver.
L𝗮 𝗰𝗹𝗮𝘀𝘀𝗲
©𝘓𝘪𝘴𝘢 𝘔𝘢𝘳𝘪𝘦 𝘈𝘳𝘴𝘦𝘯𝘦𝘢𝘶𝘭𝘵
Pour l’instant, c’est le calme total dans le local vide. Dans quelques secondes à peine, la cloche sonnera. Les élèves vont se ruer dans la classe, bousculant chaises et pupitres au passage. Ensuite, le cours débutera, certains, motivés, vont écouter attentivement, alors que d’autres vont se perdre dans leurs pensées. L’enseignant, mettant tout en œuvre pour offrir un climat d’apprentissage positif, ne sait pas que les parents de Jacob viennent tout juste de divorcer, que Sabrina et Joëlle viennent de vivre une dispute quelque peu violente, que Marc-Antoine vient de gagner une bourse en musique, que Léa rêvasse à ses vacances d’été... Les élèves ne seront pas tous prêts à apprendre, chacun aura son sac à dos rempli de son bagage : ses peines, ses joies, ses réussites et ses échecs. L’histoire de chaque élève teinte le quotidien de la classe.
[...]
Dans quelques minutes, la cloche sonnera à nouveau, annonçant la fin des cours. Le local sera à nouveau vide et calme. L’enseignant réfléchira et attendra demain avec impatience. Comme chaque jour, la même routine, l’enseignant gardera son calme, et avec patience, demain, il enseignera. Parce qu’enseigner ce n’est pas seulement une profession, c’est aussi une vocation."i pour modifier.
𝗥𝗲𝗽𝗼𝘀 𝗰𝗮𝗿𝗼𝘁𝘁𝗲𝘀 !
©𝘔𝘦𝘳𝘪𝘭 𝘔𝘦𝘳𝘪𝘯𝘥𝘰𝘭
Cette photo montre le tube de carottage de plusieurs dizaines de mètres sur le pont du navire océanographique Marion Dufresne lors de la campagne océanographique EAGER (2018) au large de Taïwan. Il compose le carottier « Kullenberg ». La force qui se dégage de cette photo réside dans la longueur du tube de carottage qui permet de s'enfoncer profondément dans les fonds marin - jusqu'à 70 m ! Or, plus on va chercher des sédiments enfouis en profondeur, plus le sédiment est ancien. L’analyser permet alors de remonter dans le temps sur des milliers voire plusieurs centaines de milliers d'années ce qui en fait de véritables archives du passé de nos océans et du climat terrestre.
Pour cet équipement hors norme, les scientifiques du monde entier rêvent de mener une mission sur ce navire de la flotte océanographique française.
𝗘𝗳𝗳𝗹𝗼𝗿𝗲𝘀𝗰𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗶𝗻𝘁𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲
©
Loïc Théberge D’allaire
Image de Storfjorden au Svalbard (Norvége) obtenue avec le satellite Landsat-8 montrant les panaches des apports sédimentaires (bleu pâle) et les efflorescences planctoniques (de couleur verte). Cette image a été produite dans le cadre du projet ACCES visant à évaluer les modifications subies par l’environnement arctique dans le contexte du réchauffement climatique global et notamment de la zone arctique.
𝗟𝗮 𝗰𝗼𝘂𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗿𝗲𝗾𝘂𝗶𝗻𝘀
©𝘙𝘪𝘤𝘩𝘢𝘳𝘥 𝘍𝘭𝘢𝘮𝘦𝘯𝘵
Cette image est le résultat d’un scanner 3D, à échelle nanométrique, sur la couronne (soit la partie supérieure) d’une écaille d’un des plus vieux requins fossiles au monde âgé de 390 millions d’années. Ce scanner permet de mettre en évidence les différentes structures anatomiques grâce à leur densité. Plus la structure est dense, plus la couleur vire au rouge. Ainsi, il est facile de distinguer ces « pics » que l’on observe sur la couronne de l’écaille et qui correspondent à un tissu semblable à l’émail des dents. Observer ces structures à échelle nanométrique permet d’élaborer de nouvelles classifications des espèces de requins et d’être plus précis sur leur origine vieille de plus de 440 millions d’années.
𝗢𝗻 𝗲𝗺𝗯𝗮𝘂𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗼𝘂𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 !!!
©𝘎𝘶𝘪𝘭𝘭𝘢𝘶𝘮𝘦 𝘋𝘶𝘳𝘪𝘦𝘳 :
Les produits de la mer que nous consommons peuvent être contaminés par des algues toxiques. Pour nous protéger de l'intoxication, il est intéressant de trouver une solution pour détecter ces algues avant qu'elles ne posent problème.
En équipant des moules avec des valvomètres servant à enregistrer tout leurs mouvements, on peut apprendre à connaitre leur réaction lorsqu'elles rencontrent des algues toxiques et s'en servir de sentinelle pour protéger nos fermes aquacoles !!!
𝗥.𝗜.𝗣 𝗖𝗮𝗿𝗹𝗼𝘀
©𝘓𝘦𝘰𝘱𝘰𝘭𝘥 𝘎𝘩𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳
Voici la dernière photo que j’ai prise de Carlos, un flétan du Groenland (Reinhardtius hippoglossoides), une espèce de poisson vivant au fond de l’estuaire du St. Laurent. Carlos était l’un de mes protégés, un beau bébé de 41.2 cm pour 696.4 g. Carlos était le plus grand et le plus gros de son bassin, le bassin 2B, mais aussi de tous ses congénères de l’expérience menée à l’Institut Maurice Lamontagne en 2017. Carlos était en bonne santé, comme en témoigne son indice de condition de Fulton (KCarlos = 1) et il avait d’importantes réserves énergétiques comme en atteste le pourcentage d’eau de ses muscles (% = 78%).
Cependant, le 13 juillet 2017, à 1leopold_ghinther_photo-revus2020.jpg4h40, Carlos a connu un triste sort, il a été sélectionné « par hasard » pour être échantillonné… (# Santiago.J.assassin).
La dernière photo de Carlos fut alors celle de ses gonades et plus particulièrement ici, au microscope, de l’un de ses ovocytes. Car OUI, Carlos était une femelle !
Au centre de l’ovocyte figure le noyau. Ce dernier, délimité par l’enveloppe nucléaire, est entouré par le cytoplasme de la cellule. A son tour, l’ovocyte (Ø = 190µm), est délimité par une enveloppe, dont les deux membranes qui la compose sont aisément visibles. Les globules blancs à la périphérie de l’enveloppe sont des alvéoles corticales, témoin d’une future maturation sexuelle.
Le jour de cette photo, Carlos avait environ 3 ans, et certaines de ses cellules germinales entreprenaient le tout début de leur maturation sexuelle. L’année suivante, Carlos aurait connu les joies de la reproduction…
À Carlos, mon Flétan du Groenland…
𝗘𝘅𝗽𝗹𝗼𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝘀𝘂𝗿𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀
©𝘈𝘯𝘵𝘰𝘪𝘯𝘦 𝘉𝘪𝘦𝘩𝘭𝘦𝘳
Sous nos pieds, les sols et les roches accumulent de l’eau lors des précipitations. Comme pour les ruisseaux, cette eau infiltrée s’écoule des zones où la nappe d’eau est la plus haute vers les zones où elle est la plus basse. Ainsi, ce périple de la goutte d’eau infiltrée s’achève souvent au niveau des berges de rivière ou de lac, ou comme ici au niveau des côtes. Pour déterminer quelle quantité d’eau souterraine se déverse dans les eaux de surface, il est possible de suivre des marqueurs naturels ou artificiels. Ici, nous utilisons le radon : un gaz radioactif naturellement présent dans les nappes souterraines du fait du contact entre l’eau et les sédiments dans les sols. La présence de radon dans l’eau de surface indique une connexion avec de l’eau souterraine. L’intensité de cette connexion peut être calculée grâce à la quantité de radon mesurée dans l’eau. Une bonne compréhension de cette connectivité est importante pour d’une part, mieux définir les grands cycles biogéochimiques. D’autre part, savoir « où ? », « quand ? », et « dans quel sens ? » les eaux souterraines et les eaux de surface sont connectées pourrait permettre d’adapter au mieux nos pratiques de gestion des masses d’eau.
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